mercredi, avril 30, 2008

LA PLAGE DE GRANDE-ANSE

LA PLAGE DE GRANDE-ANSE

Allongé sur le sable, je regarde le ciel
J’écoute les vagues, qui vont et viennent
Je dessine tes formes dans les nuages qui dansent
Et le soleil chauffe la plage de Grande-Anse

Énida belle, belle Énida
Fille des îles, au corps de braise
Énida belle, belle Énida
Je voudrais te garder entre mes bras

Le vent me ramène les bruits d’alentour
Le chant des oiseaux qui se font la cour
Et je crois entendre le son de ta voix
Ho! Comme je voudrais que tu sois près moi

Énida belle, belle Énida
Femme de couleur, fille de Gwada
Énida belle, belle Énida
Viens me retrouver, j’ai besoin de toi

Quand je suis entré dans ce petit bar
Tu chantais l’amour sur un air de guitare
J’ai demandé à boire et je me suis assis
Je t’ai regardé et tu m’as souris

Énida belle, belle Énida
Fille du soleil, viens dans ma vie
Énida belle, belle Énida
J’écrirai to nom dans une chanson

Tu es venue me voir la main tendue vers moi
Et je me suis levé pour te prendre dans mes bras
Nous avons dansé en oubliant les autres
Surpris d’être aussi bien l’un contre l’autre

Énida belle, belle Énida
Tu bouges ton corps, si bien quand tu danses
Énida belle, belle Énida
Chausse les souliers des sept lieux qui chantent

Sans attendre la fin j’aurais du t’enlever,
T’emporter avec moi sans même hésiter
Te prendre dans mes bras pour te faire l’amour
T’aimer comme je t’aime jusqu’au petit jour

Énida belle, belle Énida
Tu t’amuses avec, les cœurs solitaires
Énida belle, belle Énida
Prends garde à l’amour, ce n’est pas un jeu

Je dois quitter le bourg, pour d’autres horizons
J’espère te revoir dans une autre saison
Il me manquera le goût de ta bouche
L’odeur enivrante de ta peau si douce

Énida belle, belle Énida
La vie est si courte, pourquoi la gâcher.
Énida belle, belle Énida
Je t’emmène avec moi sur la voie lactée

Allongé sur le sable, je regarde le ciel
J’écoute les vagues, qui vont et viennent
Je dessine tes formes dans les nuages qui dansent
Et le soleil chauffe la plage de Grande-Anse

Énida belle, belle Énida
Énida belle, belle Énida


février 2008

jeudi, avril 24, 2008

KIMBERLEY

Kimberley

Je n’oublierai pas cet éden
Amoureusement visité.
Ma bouche a bu ces lèvres pleines
Son sexe jeune labouré.
Je goûte encore au fond du cœur
Et ses sourires et ses odeurs
Le plaisir que j’eusse d’aimer
Tout le chagrin de la laisser.
Pour un instant d’éternité
Un diable a dansé sur ma peine.

J’attendrai un signe de trêve.
Dans ma nuit naviguant de brume.
Je retiendrai mon cœur en laisse,
Les images qui se pressent.
Afin d’oublier l’amertume
La solitude et pire encore.
Rêvasserai de nos caresses
De mes mains qui cherchent ses fesses.
Le temps de changer de décor
Un diable a dansé sur mes rêves.

Je reviendrai chargé de rires
La peau basanée de soleil
De rhum, d’amour et de négresses.
Je quitterai la Guadeloupe
Les yeux engourdis de sommeil.
Paisible et fort, le cœur en liesse
Et dans mon âme un vent de poupe.
Viendras-tu tenter le destin
Me murmurer avant la fin
Le diable a dansé sur tes rides

JANVIER 2008

ÉNIDE

ÉNIDE


Il me parle d’amour les matins de tendresse
Tu es mon seul espoir, ma muse, ma maîtresse
La vie est un cadeau, la perle d’un trésor
Je voudrais vivre Énide enchaîné à ton corps


Et moi je suis à lui comme la lune au soleil
J’aime entendre sa voix, ma musique à l’oreille
Mon amour est si fort il est tout ce que j’aime
Je lui donne mon corps il est toute ma vie même


Il me parle d’amour les matins de nuit blême
Dans l’espace et le temps il y a toi que j’aime
La vie est un mirage, une illusion, un rêve
Je voudrais vivre Énide ma bouche sur tes lèvres


Et moi je suis à lui comme la lune au soleil
J’aime entendre sa voix, ma musique à l’oreille
Mon amour est si fort il est tout ce que j’aime
Je lui donne mon corps il est toute ma vie même


Il me parle d’amour les matins sans espoir
Je suis un bateau ivre échoué dans le noir
La vie est éphémère, comme un parfum de fleur
Je voudrais vivre Énide amarré à ton cœur


Et moi je suis à lui comme la lune au soleil
J’aime entendre sa voix, ma musique à l’oreille
Je lui donne mon corps, il est tout ce que j’aime
Mon amour est si fort, il est toute ma vie même

FÉVRIER 2008

mercredi, juillet 18, 2007

NOIRE SA PEAU

Le temps qui passe sur mes rêves
Édulcorés, par ces mirages
Érode l’espoir de mes pas
Comme un soleil sonne le glas
Allongeant l’ombre du rivage.
Mais cette femme au doux visage
Enfante l’amour dans mes bras.
Dernier rempart de mon combat
Je me repose sur son âge.
L’oubli qui m’accorde une trêve.

Ses yeux sont tristes, noire sa peau
D’une jeunesse à usurper.
Sans mots dire elle m’offre demain
Je me sens libre dans ses mains.
Qui m’enchaînent aux plaisirs d’aimer.
Tout refaire, recommencer.
Se lever d’un autre matin
Comme le fruit de l’arbre à pain
Nourrir l’esclave, l’émanciper.
Avant de lui casser les os.

Ma belle étrange et ingénue.
Quand ça? Je ne le peux prédire
Le jour qui viendra m’enlacé
Pour un ailleurs d’éternité
Ce sont tes mots que je désire
Pour l’heure il n’y a rien à dire
Je reste en marge d’un été
La peur que j’ai de t’oublié
Tout ce qu’il te reste à venir
Et tout ce qui m'est avenue.
18 juillet 2007

mercredi, juillet 11, 2007

JE SUIS EN SELLE...

JE SUIS EN SELLE.


La nuit blanche est tombée
Sur Montréal
Dans l'aurore animale
Un chien m’appelle
J’ai des envies ma belle
Et te délire
Pour ce qu’il reste à dire
J’attends la haine
L’amour a mis des chaînes
À son aimé.

J’ai planté dans ton corps
Ma lourde peine
Léché ta peau d’ébène
Et dans ton cul
Ma bouche avide a bue
Au goût de sel
La mère amour rebelle
Mais quand j ‘y pense
J’avoue de vide en transe
J’ai soiffe encore.

Mon enfer éternel
Fait sa prière
Que reste-t-il à faire
Pour ce pendu
La cause est entendue
Ce peuple meurt
Tout comme un lys en fleur
La fin s’approche
Comme un hiver s’accroche
Je suis en selle.


mardi, mars 20, 2007

HOME BLANC AMOUR FEMME NOIRE

Le soleil se couche
au bout de la terre
l'horizon rougit sans haine
et le jour s'éteint.
Le souffle du vent caresse
l'immensité des dunes.
Homme blanc amour femme noire.
Le nuage feu
a tout détruit.
Dans la cité catacombe
nous vivons terrés.
Nous irons brûler les villes
de nos ennemis des dunes.
Homme blanc amour femme noire.
Les hommes de guerre
partiront demain.
Debout je n'ai pas sommeil
et je rêve encore.
J'ai gravé un signe d'amour
sur une rose de sable des dunes.
Homme blanc amour femme noire.

lundi, mars 19, 2007

MA NÉGRESSE

J'AI LÉCHÉ TA PEAU DÉBÈNE
ABANDONNÉE À MES MAINS
MORDU TES LÈVRES OFFERTES
TEL UN FRUIT GONFLÉ DE SÈVE
ENIVRÉ PAR LE DÉSIR
ROIDE TE TENDU DANS TES MAINS
J'AI ENFONCÉ DANS TON CUL
MA GUEULE DE LOUP OUVERTE
AGRIPPÉ À TOI J'AI BU
LA CYPRINE DE NOTR AMOUR
ABANDONNÉ MA JOUISSANCE
MA SEMENCE SUR TA BOUCHE
DANS LE NUIT JE SUIS TON MAÎTRE
PRÊT À TOUT POUR TON LAISIR
DANS MES RÊVES JE TE BAISE
TU ES MA LOUVE MA NÉGRESSE.

AMOUR D'ÉBÈNE

SI TU REVIENS DANS MES BRAS
AMOUR D'ÉBÈNE.
JE CARESSERAI TON CORPS
MA SOUVERAINE
ENIVRÉ PAR TON PLAISIR
À PERDRE HALEINE
DE TES LÈVRES PARFUMÉES
MA BOUCHE PLEINE
ET MON SEXE DANS TES MAINS
DÉLIE MES CHAÎNES
SU TU REVIENS DANS MES BRAS
AMOUR D'ÉBÈNE

dimanche, mars 18, 2007

NOTRE AMOUR

ON RESPIRE LE MÊME AIR
ET ON BOIT LA MÊME EAU
JE PORTE ENCORE TON CHANDAIL
EN BANDOULIÈRE
SI J'AI TOUJOURS AU COEUR
LE SOUVENIR TON CORPS
J'AI PERDU TON ODEUR
ET LE GOÛT DE TA PEAU
ON VIT À LA MÊME HEURE
LES MÊMES HABITUDES
JE PORTE ENCORE NOTRE AMOUR
EN BANDOULLIÈRE

vendredi, mars 16, 2007

MON AMOUR

LES CHEMINS CHERCHENT DES RUISSEAUX, MON AMOUR
ILS VONT ET VIENNENT, SE RENCONTRENT, MON AMOUR
LE-TIEN, LE-MIEN SE SONT CROISÉS, MON AMOUR
DEPUIS LORS JE SUIS À TOI, MON AMOUR
COMME LA FLEUR ET LE BOURDON, MON AMOUR
QUAND ILS SE HUMENT ET PRENNENT BOUCHE, MON AMOUR
MES LÈVRES DÉSIRENT TA PEAU, MON AMOUR
ENTRE MES BRAS TU ES MA DOUCE, MON AMOUR
JE GUETTE TES PAS VERS L'AMOUR, MON AMOUR
LE SOLEIL SUR TA PEAU CUIVRÉE, MON AMOUR
TON SOURIRE QUI ME FAIT SIGNE, MON AMOUR
DANS LA NUIT TU ES MA MAÎTRESE, MON AOUR

vendredi, décembre 29, 2006

CAROLINE

Je me consume
de ce chagrin d'amour
souffrir sans larmes
cette volupté.

Je sombre
dans les odeurs de ton corps
douce ivresse
satinée d'ébéne

Mon bel amour
folie habitée
tristesse envoutée
adieu.

mercredi, décembre 13, 2006

COUP DE FOUDRE

La lumière dans tes yeux
le parfum de tes cheveux
que je goûtais pas à pas
je ne m'y attendais pas.
Sourire de dents si blanche
et la musique à tes hanches
que je guettais pas à pas
je ne m'y attendais pas.
Il a mis le feu aux poudres
dans mon coeur ce coup de foudre
et séquestré ma raison
comme filet papillon.

NOUS NE DORMIRONs PLUS ENSEMBLE

Nous ne dormirons plus ensemble
dans le désir et sur les cendres
de nos amours et de nos haines
qui nous ont fait aimer nos chaines.
Je ne te prendrai plus la main
emporté sur d'autres chemins
les souvenirs de nos ivresses
étouffés par d'autres caresses.
Mortes nos amours Caroline
et les rires de Joséphine
les fruits mûrs tombent en automne
nous ne dormiront plus ensemble.

MÉLANIE

Quand je prends ta main dans la-mienne
que la musique nous entraîne
dans un tango pour inconus
mon coeur chante.
Tout le sang nègre dans tes veines
enflamme ma peau sur la-tienne
dans un tango bien résolu
mon coeur tremble.
Danse, danse sur la scène
maquille ta peau d'ébène
danse, danse sur les planches
fait métisser ta peau blanche
Je cherche dans tes yeux bohèmes
les mots pour te dire que je t'aime
dans un tango interrompu
mon coeur flanche.

TOUT PASSE

Les nuits d'amour et de tendresse
les baisers fous et les caresses
les odeurs, les mots et l'ivresse
Tout passe
Les petits matins de nuits blêmes
les croissants et les cafés crème
tous les serments, tous les je t'aime
Tout passe
Même les soirs de déraison
les pleurs, les moments d'abandon
les mensonges et les trahisons
Tout passe

À LA FENÊTRE D'UN CAFÉ

À la fenêtre d'un café
oubliant les amours déçus,
lors nous étions des étrangers
à la recherche d'un amour.
Dans la mémoire de nos tendresses
je goûte les odeurs d'été
de tes cheveux noués en tresses
de ta peau noire satinée.
Dans la douce chaleur du jour
observant les bruits de la rue
j'attends ton retour ma beautée
à la fenêtre d'un café.