jeudi, avril 24, 2008

KIMBERLEY

Kimberley

Je n’oublierai pas cet éden
Amoureusement visité.
Ma bouche a bu ces lèvres pleines
Son sexe jeune labouré.
Je goûte encore au fond du cœur
Et ses sourires et ses odeurs
Le plaisir que j’eusse d’aimer
Tout le chagrin de la laisser.
Pour un instant d’éternité
Un diable a dansé sur ma peine.

J’attendrai un signe de trêve.
Dans ma nuit naviguant de brume.
Je retiendrai mon cœur en laisse,
Les images qui se pressent.
Afin d’oublier l’amertume
La solitude et pire encore.
Rêvasserai de nos caresses
De mes mains qui cherchent ses fesses.
Le temps de changer de décor
Un diable a dansé sur mes rêves.

Je reviendrai chargé de rires
La peau basanée de soleil
De rhum, d’amour et de négresses.
Je quitterai la Guadeloupe
Les yeux engourdis de sommeil.
Paisible et fort, le cœur en liesse
Et dans mon âme un vent de poupe.
Viendras-tu tenter le destin
Me murmurer avant la fin
Le diable a dansé sur tes rides

JANVIER 2008